Une fois n’est pas coutume, je vais parler d’un jeu sous son nom japonais, et non pas européen. Pourquoi ? Parce que s’il est sorti eu Europe sous le nom de Talmit’s Adventure, c’est bien sous son titre original, Marvel Land, que le jeu dont je vous parle aujourd’hui est le plus connu.

Le roi Taupe a enlevé 4 princesses qu’il va falloir sauver en traversant un parc d’attractions, ne me demandez pas pourquoi. Le héros, sorte de petit diablotin tout mimi, peut sauter sur les ennemis pour s’en débarrasser, mais aussi ramasser un bonus qui lui permet de se démultiplier et de produire une sorte d’arme circulaire faite de doubles de lui-même, ce qui est bien plus efficace. Un bonus permet aussi de sauter très loin, ce qui est à double tranchant.

Dans Marvel Land, on traverse des décors tout mimis, en massacrant des ennemis tout tichou et en ramassant des glaces, des frites et des bonbons, sur des musiques trop kawai. L’ambiance de fête foraire est très bien retranscrite, même si les musiques perdent les nuances de la version arcade, bien plus jolie par ailleurs. Cette conversion MD souffre méchamment de la comparaison avec d’autres jeux du genre : arrières plans sommaires, sprites grossiers et ralentissements sont au menu. Talmit répond bien, mais souffre d’un trop plein d’inertie et d’un gros cul qui rendent les sauts difficiles.

Le joueur, lui, souffre d’un ennui mortel à cause d’un jeu de plateforme sans grand intérêt, dont la seule originalité, en plus de son décor (à peu près unique, d’ailleurs), réside dans les combats contre les boss.