Marsupilami

Rédigé par Shenron

Si on connaît assez bien les jeux à licence Infogrames (et pas pour de bonnes raisons), ils n’étaient pas les seuls à exploiter des licences de BD franco-belges (bien qu’en l’ocurrence je crois qu’il adapte plutôt la série animée). Sorti en 1995 dans l’anonymat le plus complet, le jeu tente pourtant de se montrer original en n’étant pas un énième jeu de plateforme, mais un jeu de réflexion.

Le marsupial palombien doit guider un éléphant à l’extrémité du niveau. L’éléphant est un peu comme un Lemming, et ne fait qu’avancer tout droit et fait demi-tour au moindre obstacle. Il faut donc non seulement dégager la route des ennemis, en leur mettant des coups de queue, mais aussi passer les obstacles naturels, après avoir ramassé des bonus donnant des capacités spéciales au Marsu. Par exemple, il peut transformer sa queue en escalier, ou en souris pour faire sprinter le pachyderme. On ramasse aussi des fruits qui, une fois posés devant le nez de l’éléphant, le stoppent temporairement.

Une bonne idée, gâchée malheureusement par une énorme erreur de gamedesign : un timer ridiculement court, qui nécessite de connaître les niveaux par coeur pour espérer s’en tirer. Du die&retry des plus stupides, un peu à l’instar d’Asterix and the Great Rescue, alors qu’une poignée de secondes supplémentaires aurait suffi pour mettre un peu de pression sans dégoûter le joueur.

C’est dommage, mais ce n’est pas le seul défaut du jeu : si les sprites sont chouettes et bien animés (enfin, ceux qui bougent), les décors sont de mauvais goût et le scrolling, erratique, donne un peu la nausée.

Verdict :

MEDIOCRE