Sorti un peu en catimini, et pas forcément aidé par une jaquette chelou et un héros dont le charisme ne saut pas immédiatement aux yeux iil ressemble à un chanteur de hard rock allemand des années 90), Light Crusader est un jeu d’aventure développé par Treasure. Oui, les mêmes à qui on doit Gunstar Heroes et Dynamite Headdy. Le Roi décide de confier à un de ses vaillants chevaliers la tâche d’enquêter sur la disparition mystérieuse des habitant de son royaume. En fouillant le cimetière, il découvre l’entrée d’un donjon qui, sans aucun doute, détient le secret de ce maléfice !!

En fait de donjon, il s’agit d’un labyrinthe sur 6 étages, dans lequel il faudra tuer des monstres, résoudre des énigmes, sauter sur des plateformes, trouver des clés et, n’oublions pas, trouver les malheureux qui se sont faits capturer. Le héros (qui répond au nom de David Lander, ce qui confirme qui est d’origine germanique) dispose d’une épée, de gants, d’une armure, d’amulettes de protection et de sorts élémentaires. De quatre types (eau, feu, air, terre), ils se présentent sous la forme de globes comprenant un certain nombre de points d’action limitant leur usage. On peut combiner pour en modifier la puissance et surtout les effets, qui sont très variés, puisqu’on peut créer des boules de lave, des soins de guérison ou faire trembler la terre.

De façon classique, on se recharge en énergie en mangeant de la nourriture, mais on peut aussi demander au jeu de nous soigner en piochant dans notre inventaire automatiquement, ce qui est bien pratique, mais il est préférable de se soigner manuellement afin de ne pas gâcher nos items, chaque étage comprenant une fontaine de guérison et un point de sauvegarde.

Le jeu est vu en 3D isométrique, mais, contrairement à Landstalker, le style graphique se veut réaliste. Cela fait un peu bizarre au début, mais les sprites sont fins, les décors et l’animation soignés, et la 3D iso ne gêne pas la maniabilité. J’ajoute que les musiques sont splendides.

Faute de temps, je ne suis pas allée bien loin : le premier étage est plutôt simple, à la fois au niveau des combats et des énigmes, et une carte permet de ne pas se perdre (alléluia !!). La jouabilité est bonne, et malgré son ton globalement sérieux, le jeu ménage quelques passages WTF (le marchand à qui vous vendez vos objets superflus…). Bien que ce ne soit pas totalement ma came, j’ai mis le jeu dans ma liste des “à terminer vu qu’il est dans ma collection�, ce qui n’est pas peu dire.