Sorti à l’origine sur, oula, plein d’ordis (d’ailleurs j’ai été étonnée de ne pas trouver d’article sur GP), King’s Bounty est un jeu de stratégie au tour par tour : on incarne au choix un barbare, un chevalier, un paladin ou une sorcière, qui doivent défaire des ennemis du royaume afin de mettre la main sur un sceptre, chaque ennemi abattu dévoilant une partie du puzzle permettant de trouver son emplacement. Pour cela, le héros doit recruter des hommes, qu’il paye grâce aux trésors qu’il trouve dans ses explorations, à l’or qu’il prend à ses ennemis et au traitement versé par le roi.

Concrètement, on se balade sur la carte jusqu’à ce qu’on se fasse agresser par une troupe ennemie : la vue bascule alors, et on dirige nos unités sur le champ de bataille. Celles-ci sont assez nombreuses, et on peut même recruter des monstres (qu’on doit payer tels des mercenaires). Les options en combat sont très limitées, puisqu’on peut peut en gros attaquer, se déplacer et utiliser des sorts.

Plutôt moche, alors qu’il ne précède Shining Force que d’une petite année, King’s Bounty propose de plus des mécanismes de gameplay limités, malgré des concepts prometteurs, comme la possibilité d’échanger de l’or contre du leadership. Je suppose que l’intérêt du jeu augmente en même temps que le nombre de troupes à notre disposition, car j’ai cru remarquer l’existence d’un système à la pierre/papier/ciseaux qui m’a rappelé Dragon Force. Le fait que je connaisse le jeu malgré mon inculture en jeu micro me laisse penser qu’il a de la ressource, malgré des débuts pas folichons.