Si Kick Off 2 était dans la continuité de son glorieux prédécesseur, ce troisième épisode change de cap en optant pour une vue de côté “télévisuelle�. Il permet de choisir des équipes du championnat français, anglais, espagnol, allemand ou italien, ou des équipes nationales, mais sans les licences des noms des joueurs, qui sont à peine retouchés (comme Seeman à la place de Seaman, par exemple).

A pour les passes courtes, B pour les tirs et les tacles, et C pour les passes en hauteur, les commandes sont simples, ce qui n’est bizarrement pas toujours le cas. Que ce soit en match amical, coupe ou ligue, le jeu propose pas mal d’options : activation ou pas du hors jeu et des fautes, vitesse du jeu, et difficulté du contrôle de balle, au choix “Facile�, “Moyen� ou “Dur�. En facile, la balle colle aux pieds, en moyen, je n’ai pas réussi à faire plus de trois pas avec, même en faisant attention, je n’ai pas osé mettre en “dur�. Idem pour la vitesse du jeu : en Rapide, c’est trop rapide, et en “Moyen�, c’est à se flinguer tellement c’est lent.

Pas facile de jouer correctement : si les passes s’enchainent bien en théorie, en pratique c’est autre chose : une certaine latence dans les contrôles, et l’absence incompréhensible d’un radar pour un jeu de 1994, et la difficulté de contrôler le joueur de son choix rendent le jeu assez pénible. Ça, et les chants de supporters qui impressionnent en rentrant sur le terrain, jusqu’à ce qu’on se rende compte qu’ils sont les seuls bruitages en cours de match, ou quasiment,. Et un jeu de foot sans le “poc� de la balle, c’est bien triste. Vu qu’en plus le jeu accuse 3 ou 4 ans de retard graphiquement, vous pouvez tout à fait passer votre chemin.