Jurassic Park 2: The Lost World

Rédigé par Shenron

Voici un jeu que je ne connaissais pas du tout, et pour cause : sorti en catimini en 1997 et doté d’une jaquette quelconque, The Lost World a pourtant été développé par Appaloosa, ex-Novotrade, à l’origine d’Ecco et Kolibri.

Le scénario du jeu n’est pas du tout tiré du film, puisqu’on incarne un chasseur, qui doit accomplir diverses missions : trouver un poste de commande mobile, sauver un confrère coincé dans une grotte, activer des balises, etc. Le jeu est vu de dessus avec une légère perspective, ce qui m’a fait penser au premier abord qu’il s’agissait d’un plagiat de la version SNES de Jurassic Park, or il n’en est rien : il s’agit d’un jeu d’action/exploration classique, sans phases à la première personne.

On dispose d’un éventail d’armes qui s’étoffe selon les missions : un taser, des fléchettes tranquillisantes et un fusil à pompe en munitions infinies, des grenades, mines, mitraillettes et bombes à eau dont les munitions sont limitées, mais qu’on trouve assez facilement dans les niveaux. Ceux-ci, s’ils sont balisés, sont cependant assez vastes pour donner une relative impression de liberté. On devra y affronter des dinosaures bien sûr, de différents types, mais aussi d’autres chasseurs et les aléas du décor, comme des éboulements et des gaz toxiques, qui affectent aussi nos ennemis. Il est possible de choisir l’ordre dans lequel on parcourt les niveaux à partir d’un hub.

Les graphismes sont d’une grande finesse, on voit que la MD est parfaitement maîtrisée par les développeurs : les couleurs sont parfaitement choisies et les décors sont sacrément réussis. Dommage que le jeu comporte pas mal de ralentissement assez sévères, mais qui heureusement n’entravent pas trop la jouabilité. D’ailleurs, le game design a fait l’objet de beaucoup de soin : il faudra adopter différentes tactiques selon le type d’ennemi affronté, et si un seul dinosaure se gère assez bien, dès qu’ils sont deux, c’est une autre paire de manche. Pire encore, l’un d’entre eux (une saleté toute rouge) est susceptible de vous bouffer en deux coups de crocs, en plus de vous coller aux basques, et nécessite d’employer les mines de proximité pour s’en débarrasser efficacement. De temps en temps, on pourra également monter dans des véhicules, dont le maniement est plutôt hasardeux.

The Lost World est une belle découverte en ce qui me concerne : malgré ses ralentissements, il est très sympa, bénéficie d’une difficulté équilibrée, et fait honneur à la MD.

Verdict :

TRES BIEN