Adapté du film du même nom (ou peut-être du livre, mais franchement ça m’étonnerait), Jurassic Park est un jeu d’action/plateforme/puzzle (un peu), dans lequel on dirige au choix le Dr Grant ou LE RAPTOR !!!

Grant doit quitter le parc, qui est la cible de l’armée et l’entreprise qui l’a créé, tout en évitant de faire boulotter par les dinosaures, ou de se faire occire pas les mille dangers du décor. Pour se défaire des lézards, il dispose de tout un arsenal, dont les munitions, en nombre limité, peuvent être récoltées un peu partout : fléchettes tranquillisantes, fumigènes incapacitants, bref, on endort les bébés mais on ne leur fait pas de mal. Grant est fort habile puisqu’il peut s’accrocher à des plateformes (Flashback est passé par là), grimper à l’échelle, s’accrocher au plafond, et même conduite un bateau. Les niveaux sont courts mais pas linéaires, puisqu’il faut trouver le bon chemin et/ou la bonne façon de libérer le passage. Malheureusement, Grant est atteint d’une arthrose aïgue, qui le fait réagir avec un léger train de retard et surtout se déplacer d’une façon horriblement saccadée, rendant la progression plus pénible qu’elle ne le devrait.

L’objectif du Raptor est tout simple : bouffer Grant, qu’on rejoint à chaque fin de niveau et qui nous échappe de justesse. Le Raptor peut mettre des coups de patte, de crocs, tue ses ennemis (y compris les gardes du parc) en leur sautant dessus, peut sauter super haut et même s’accrocher aux rebords de plateforme avec ses petites papates. Contrôler Grant n’est pas inintéressant, mais le Raptor est bien plus cool, même si lui aussi bouge un peu comme un robot.

Dans les deux cas, le level design ne casse pas trois pattes à un archéoptéryx, et le jeu est très court. Cependant, les graphismes, pseudo-réalistes, sont plutôt chouettes, et l’ambiance sonore, faite de musiques sourde et de cris de dinos dans le background, est réussie. Jurassic Park est un jeu moyen, qui aurait mérité juste un peu plus de soin dans le gameplay et l’animation.