Jungle Strike

Rédigé par Shenron

Comme son nom le laisse deviner, Jungle Strike est la suite de Desert Strike. Après la mort du Dictateur (qui n’est pas Saddam Hussein), son fils tente de perpétrer l’entreprise terroriste familiale en s’associant à méchant trafiquant de drogue colombien. Vous, et vous seul (et surtout pas le reste de l’armée américaine) peut l’arrêter, mais cette fois, la menace est partout !

On reprend à nouveau le contrôle d’un hélicoptère, bien que certains niveaux (que je n’ai pas essayé, j’en reparle plus tard) proposent de monter à bord d’autres véhicules. Le mode de contrôle “classique” a disparu, et il est juste possible de jouer “à la Resident Evil” : déstabilisant au début, je dois admettre que ce changement ne porte pas préjudice à la maniabilité, on s’y fait assez vite. On a toujours 3 armes à disposition, et on doit gérer son fuel, ses munitions, et les ouatmille missions à accomplir par niveau.

En effet, chaque niveau comporte au moins une demie-douzaine d’objectifs : dans le premier, qui se passe à Washington, il faut empêcher les terroristes de détruire des monuments, arrêter des véhicules piégés, détruire les QG ennemis, puis escorter la voiture du président, trouver un espion et arrêter un sniper. Ce modèle se reproduit dans les autres niveaux, et il semble que chacun comporte son lot de missions en temps limité, et évidemment un échec à l’une d’elles nous fait tout recommencer. L’emplacement des objectifs est le plus souvent indiqué sur la carte, mais pas toujours, et leur ordre de priorité, lui, n’apparaît pas. Il faut donc refaire les missions jusqu’à avoir le bon timing, ce qui n’était pas le cas dans Desert Strike, où je n’ai pas souvenir de telles contraintes. Et évidemment, il faut en plus gérer les ennemis, qui sont costauds et peuvent parfois vous abattre en une poignée de missiles.

Le jeu nous balade en ville, dans la Jungle et sous la neige, dans des décors de qualité variable (Washington est moche, la neige plutôt chouette) et pas tous également jouables : la mission de nuit est par exemple un calvaire, on n’y voit goutte. Ok, c’est le but, mais c’est relou.

Malgré sa difficulté éreintante, qui exige des trésors de patience de la part du joueur (patience que je n’ai plus, j’ai donc triché pour avoir un aperçu des différents stages), Jungle Strike est un jeu plaisant, et moins répétitif que son aîné.

Verdict :

BIEN, voire TRES BIEN pour les masochistes