Iron Helix

Rédigé par Shenron

Lors de manoeuvres durant la guerre froide entre les terriens et une race extraterrestre, le personnel d’un vaisseau de guerre est infecté par un virus qui modifie l’ADN de ses victimes. L’ordinateur de bord, incapables de reconnaître le personnel de bord, les identifie comme des ennemis et les élimine grâce aux robots de défense du vaisseau. Et au point où il en est, il décide de détruire une planète avec l’arme terrible qu’il convoie, le Iron Helix. On incarne un scientifique d’un autre vaisseau qui va, sous ordre des forces terrestres, tenter d’infiltrer le vaisseau avec un drone afin de remettre de l’ordre dans tout ça.

C’est donc le drone que l’on dirige par écran de contrôle interposé. L’écran est divisé en 4 parties : la caméra du drone au haut à gauche, les actions possibles en haut à droite, le panel de direction et la jauge d’énergie en bas à gauche, et la carte complète du vaisseau en bas à droite. L’essentiel du jeu consiste à scanner le vaisseau à la recherche de fragments d’ADN de l’équipage avant mutation afin de pouvoir se déplacer dans le vaisseau et avoir accès aux commandes de l’ordinateur, et à éviter les robots de combat, avant que le drone ne tombe à cours de jus.

Le concept est assez intéressant, mais c’est dans son application que le jeu pêche, puisque qu’en gros : on scanne, on avance, on scanne, on avance, on ouvre une porte, on scanne, on tente d’échapper ou de détruire la sentinelle, etc. La progression est de plus très pénible puisqu’il s’écoule une bonne seconde entre le moment où on effectue une commande et celui où elle se concrétise, y compris pour les déplacements. Malgré la qualité de ses décors, de ses vidéos et de son ambiance, Iron Hélix est donc peu palpitant. Ceux qui s’accrocheront et réussiront à la finir (lorsqu’on connaît le jeu, cela prend apparemment 20 minutes) pourront le refaire dans des difficultés supérieures, ce qui modifie la précision de la map et le comportement des sentinelles. Même en suivant un playthrough sur Youtube, je n’ai pas eu ce courage.

Verdict :

MEDIOCRE