Sorti d’abord sur Apple IIGS, puis Atari ST, Amiga et NES, The Immortal est un jeu d’aventure/exploration dans lequel un jeu magicien doit retrouver son maître disparu. Le jeu est décomposé en tableaux, et est en 3D isométrique. Des énigmes doivent être résoluées pour progresser au sein des niveaux : allumer des torches, lire des parchemins, utiliser des artefacts, éviter des pièges… Le jeu comporte aussi quelques combats pas super bien fichus mais pas rédhibitoires non plus, qui se déclenchent lorsqu’on va au contact d’un ennemi.

La progression est lente et laborieuse, non pas parce que le jeu est désagréable, mais parce qu’il est difficile et surtout très fourbe. On passe son temps à mourir, parce qu’on est tombé dans un trou, qu’on a marché sur la mauvaise pierre, qu’on est entré au contact d’une flaque chelou qui nous a dissous, ou, plus vicieux, parce qu’on a utilisé un objet de la mauvaise façon. Exemple : je trouve une rune, je vais dans le menu pour voir son effet. “Voulez-vous l’exposer à la lumière ?� Bah oui. “Il y a une inscription, voulez-vous la lire ?� Bah oui. “Vous êtes mort, niark niark�. Bon. Et il y a un tas de pièges de ce genre. A l’époque, ce devait être infernal (trois morts et c’est le Game Over), en émulation avec les save states cela ne représente qu’une nuisance mineure, et c’est même assez rigolo de voir les différentes morts possibles pour le héros, qui sont variées et assez graphiques.

Les graphismes sont très granuleux, mais la lisibilité est au rendez-vous et le jeu a du cachet. Par contre l’animation est très saccadée, et la maniabilité est un peu raide. Malgré tout The Immortal est un jeu intéressant.