Yogi Bear

Adventures of Yogi Bear

Rédigé par Sebinjapan

Yogi l'ours, personnage bien connu, à l'origine héros d'un dessin animé de Hannah et Barbera, est mis en scène dans ce jeu de plate-forme très orienté "scoring". En quête de nourriture, l'animal doit atteindre la fin de chaque niveau pour passer au suivant (pas de boss) tout en évitant ou en sautant sur le crâne d'animaux tels que des lapins, des putois ou des taupes qui se dressent sur sa route. Yogi peut simplement se déplacer (il court par défaut, assez rapidement d'ailleurs) et sauter. Terminer un niveau n'est pas franchement un défi en sois. Si on avance prudemment (le temps n'est pas limité) on parvient sans problème à négocier les ennemis et les précipices (rares) malgré l'inertie du héros. Tout l'intérêt du jeu est donc de récolter un maximum de points. Pour cela, on doit tuer des ennemis et ramasser deux types de bonus : des montres et des paniers de campeurs. Ces derniers peuvent également servir de plate forme mais disparaissent juste après le saut : ils sont souvent disposés de manière à mener vers des endroits plus riches en bonus. Le montres quand à elles, rapportent des points en fin de niveau, sauf si en chemin on a trouvé un lit. Si Yogi s'endort dans le lit, le joueur le dirige alors dans un de ses rêves ou il doit attraper un maximum de nourriture. Mais le temps dont on dispose dépend des montres qu'on a trouvé jusque là, et attention à ne pas tomber dans l'un des précipices, beaucoup plus nombreux que dans les niveaux normaux. Pour bien jouer, il faut donc explorer les niveaux de fonds en comble pour accumuler un maximum de montres, puis aller dans le lit (si on l'a trouvé) pour accéder aux niveaux des rêves. Le problème, c'est que ça n'a rien de passionnant. Parce que les niveaux ne sont pas intéressants et qu'on a plutôt envie de les traverser rapidement pour voir ce qu'il y a après (c'est à dire d'autres niveaux pas plus intéressants, hélas). La réalisation, sans être austère, est plutôt moyenne, les musiques sont particulièrement quelconques et les graphismes corrects mais sans imagination.

Verdict :

Moyen