A première vue, Hellfire fait peur : les décors sont hideux, les ennemis basiques, la musique un peu agaçante. En plus, on ne dispose que d’une seule arme, un laser tout ce qu’il y a de plus basique. L’astuce qui fait ressortir Hellfire du lot, c’est le fait que ce laser est orientable, puisqu’on peut tirer vers l’avant, l’arrière, en haut+en bas, et en diagonale. On appuie juste sur B pour passer instantanément au mode suivant. C’est très intéressant puisqu’on est sans cesse obligé de modifier la direction de nos tirs, et ce dès le début du jeu. Les boss, en particulier, exploitent très bien ce système, comme par exemple celui du 2è stage avec sa boule rouge qu’on déplace en tirant dessus (voir photo).

Le premier stage est assez simple, mais les choses se compliquent dès le deuxième (qui se déroule en Egypte), où je n’ai pas réussi, malgré les save states, à franchir une série d’obstacles mouvants et indestructibles, en partie parce que j’avais ramassé trop de speed-up, et en partie parce que je suis mauvaise. Un bon jeu, mais super laid, et bien difficile.