Gynoug est un shoot horizontal dans lequel on incarne Wor, un ange qui doit défendre les cieux contre une attaque de démons. Il faisait partie des jeux MD qui me faisaient fantasmer quand j’étais gamine, en compagnie de Midnight Resistance (oui, je sais, c’est bizarre), donc je ne risque de ne pas être super super objective ^^

Wor dispose d’un tir classique, qui peut prendre trois formes différentes et upgradé en ramassant des boules bleues, et un tir “magique�, qu’on obtient en ramassant des parchemins dont on peut stocker trois exemplaires, et qui est upgradé en ramassant des boules rouges. Si on enclenche un tir magique alors qu’on en a stocké au moins deux, il est plus puissant. On peut également ramasser des plumes pour être plus rapide, mais pas trop, sinon ça devient injouable.

Voila pour le système de jeu, simple et modérément efficace : le principe de ramasser X boules pour upgrader son arme est un peu obscur, et on ne peut pas mettre de côté une arme magique, alors que ça n’aurait pas posé spécialement de problème de jouabilité. Le jeu n’est pas bien difficile par défaut, d’autant qu’on garde une partie de ses upgrades en cas de mort, et les niveaux manquent de rythme et ne proposent rien d’original dans leur construction.

Par contre, Gynoug se distingue nettement par sa direction artistique, qui déchire, voila. Les ennemis sont chelous, les boss sont gigantesques, détaillés et bien glauques, les décors sont simples mais regorgent de parallaxes, de déformations et sont assez sombres, plongeant le titre sans une atmosphère d’apocalypse très bien retranscrite. La MD est encore jeune, et montre quelques limites, mais globalement, ça tue. Les musiques sont également excellentes, avec des thèmes épiques et pour certains mémorables. Perso je kiffe le jeu malgré ses longueurs, juste pour sa direction artistique, même si objectivement, il ne fait pas partie des meilleurs du genre sur la console.