Ecco the Dolphin

Rédigé par Shenron

I was paranoid about game rentals and kids beating the game over the weekend. So.. I.. uh... made it hard.
Ed Annunziata, créateur d'Ecco le Dauphin.

On arrive à une série de jeu problématique, car, j’annonce tout de suite la couleur, je suis incapable de jouer convenablement à Ecco. Par convenablement, j’entends sans cheater et sans soluce. Les niveaux sous marin me font invariablement flipper dans les jeux, surtout lorsqu’on est soumis à une réserve d’oxygène, et j’ai un sens de l’orientation déplorable. Je suis donc totalement disqualifiée pour parler correctement des Ecco, et j’en suis fort désolée, car ils ont l’air d’être formidables.

Alors qu’Ecco vit tranquillement sa vie de dauphin, un vortex s’ouvre et aspire toute la vie présente dans sa petite baie, excepté lui. Alors qu’il part à la recherche de ses semblables, il va apprendre qu’ils ne sont pas les seuls concernés, et qu’ils sont la victime du Vortex, une entité extra-terrestre qui, tous les 500 ans, aspire toute la flotte de la Terre pour refaire ses réserve. Ecco va être confronté à la civilisation atlante, voyager dans le passé, et, donc, affronter des aliens. Cependant, au début du jeu, on se balade dans des océans, entourés de poissons plus ou moins hostiles et comestibles. Ecco peut utiliser son sonar pou interagir avec son environnement, nager et charger. Il possède une jauge d’air qui doit être remplie régulièrement, sous peine, une fois vide, d’entamer la jauge de vie, qui peut être remplie en boulottant de petits poissons.

Terminer les stages demande en général de trouver leur sortie, en utilisant divers mécanismes afin de libérer le passage, mais on peut aussi devoir remplir d’autres objectifs, comme, au début du jeu, rassembler une famille de dauphins éparpillée. Les niveaux sont vastes et assez labyrinthiques (malgré la présence d’une carte), et son parsemés de pièges, de culs-de-sacs et d’ennemis. Ils sont aussi magnifiques pour la plupart, et peuplés de créatures aussi bien animées les unes que les autres. L’ambiance du jeu est à la fois éthérée et pesante, surtout grace à l’excellente bande-son du jeu. Ecco se dirige relativement facilement, même s’il manque un peu de souplesse dès qu’il est collé à une paroi. Par contre son animation et splendide, et toute la faune marine se meut avec grâce Le jeu est très, très difficile. Le manque d’air, les nombreux pièges, l’absence de check point au sein des niveaux et les objectifs parfois nébuleux ont de quoi pousser au découragement. Perso, malgré le côté fascinant du jeu, ce n’est pas du tout ma tasse de thé, mais pour les masochistes, Ecco est un voyage assez fascinant.

La version Mega-CD propose des musiques de qualité, des niveaux supplémentaires et des stages légèrement remaniés.

Verdict :

Intéressant mais infâme !