Sous des abords de RPG, Fatal Labyrinth est un Rogue-Like qui vous demande d’explorer des donjons générés aléatoirement jusqu’à l’affrontement avec le Dragon qui menace votre village. On parcourt des couloirs dont le tracé s’affiche case par case, mais on ne trouve les monstres que dans les grandes salles dédiées à cet effet. Le système de combat est du tour par tour déguisé : les ennemis bougent au même rythme que nous, et on n’a pas d’emprise sur le déroulement des combats, qui s’engagent dès qu’il y a contact.

Le héros peut ramasser (en nombre limité) différents types d’armes, d’armures et de casques, dont les caractéristiques varient en fonction de leur type et de leur longueur, les grosses armes faisant plus de dégâts mais ratant plus souvent leur coup, ce qui est handicapant contre les ennemis dotés d’une armure. On ramasse aussi des parchemins, des potions, des cannes et des anneaux de différentes couleurs, dont on ne connaît les effets qu’une fois utilisés. Le joueur peut souffrir de la faim, et doit donc trouver de la nourriture régulièrement, sous peine de mourir. Par contre trop manger peut vous ralentir, voire vous tuer par une indigestion fulgurante ! On dispose aussi d’un système d’XP sommaire, et on peut aussi ramasser de l’or, qui ne sert à rien d’autre qu’à avoir une jolie tombe en cas de Game Over ^^

Je ne sais pas si c’est du aux ressources nécessaires pour générer les niveaux, mais le jeu est plutôt laid, à peine animé, dispose d’une seule musique et de peu de bruitages. La jouabilité est potable, mais pas très souple, alors même qu’il n’y a aucune autre action à effectuer que se déplacer...

Fatal Labyrinth est un jeu atypique, loin d’être formidable mais qui possède un fort potentiel addictif. Lorsque je l’ai essayé pour la première fois sur la compil MD de la 360, je me suis surprise à y jouer assez longtemps, alors qu’objectivement, c’est loin d’être palpitant. Cela dit le jeu est assez original pour qu’on s’y essaye.