Sorti initialement sur NES, Dizzy est un jeu de plateforme/exploration. On y incarne Dizzy, un oeuf dont la petite amie, Daisy, a été capturée par le méchant sorcier Zaks.

Dizzy peut uniquement sauter et ramasser/utiliser des objets. Il n’a aucun moyen de se défendre contre les ennemis qui peuplent les niveaux, et doit donc les éviter en sautant, ce qui n’est pas simple car on ne peut pas modifier la trajectoire de ses sauts quand on est l’air. Les niveaux sont ouverts, et nécessitent l’emploi des objets laissés ici et là pour débloquer certains passages. Héritage de la version NES, les stages ne sont pas à scrolling continu, et on a droit à un changement d’écran abrupt lorsqu’on accède à une zone en hauteur ou en contrebas. Il faut également ramasser toutes les étoiles dispersées dans les niveaux pour accéder au combat final.

Dizzy est un jeu très déroutant, par ses contrôles et aussi par son principe : l’inventaire ne contient que 3 objets, or on peut en ramasser très tôt bien plus : clés à molette, clés d’ascenseur, champignons, etc. Or, on ne sait jamais quand on va s’en servir, d’où dilemmes et angoisses. Et tournage en rond, aussi. Beaucoup. Surtout que les changements d’écran n’aident pas à se repérer.

Par contre graphiquement le jeu est tout à fait charmant : les décors, sans être renversants, proposent de jolis dégradés, sont fins et globalement de très bon goût. Mais..... enfin c’est ingérable, quoi. Pour le terminer il faut accepter le fait de marcher pendant des plombes à la recherche d’un objet qu’on aura laissé tomber quelque part au profit d’un autre dont on ne sait pas s’il nous servira. C’est trop pour mes petits nerfs.