Avant de commencer ce groblog, j'avais déjà fait un rapide tour d'horizon de la ludothèque Lynx. Et le moins qu'on puisse dire, c'est que Malibi Bikini ne m'avait alors pas fait forte impression.
J'avais comme le sentiment de voir une transposition du daubesque Jimmy Connors Tennis dans l'univers du Beach Volley. Pas étonnant, c'est la même boîte qui est à l'origine des deux. J'étais donc parti pour lui mettre la même note (1/6)

Le problème venait là-aussi de sa jouabilité plus qu'hasardeuse. En m'y replongeant, j'ai vite compris que ce défaut était encore à l'ordre du jour, mais en moins grave que ce à quoi je m'attendais.
Les passes sont toujours aussi foireuses, on rate une réception sur deux, les services smashés sont compliqués à sortir, les smashs finissent souvent dans le filet et notre coéquipier est bien souvent encore plus nul que nous (j'insiste là-dessus, il (ou elle) est vraiment grave), etc. Pourtant, à force d'acharnement, on finit par comprendre puis maîtriser cette jouabilité et on commence alors à s'amuser un peu.

Côté technique, je trouve le jeu vraiment beau. Les animations sont fluides, le jeu est plutôt rapide, les persos sont bien représentés et il y a une foultitude de détails dans le décor (Skieur Nautique, montgolfière, Publicité par avion nous enjoignant de jouer à Jimmy Connors Tennis, cf screenshot !)
Le jeu inclut même la possibilité d'écouter les musiques indépendamment du jeu sur une espèce de lecteur multimédia.

Mais quand même, vraiment dommage que le jeu soit si peu maniable.