Earthworm Jim

Rédigé par Shenron

Version cartouche dans ma collection (terminé)

J’ai un peu la flemme de vous présenter le ver de terre le plus charismatique de l’univers, alors je vais aller à l’essentiel : jeu de plateforme action à l’action et à l’humour débridés, Earthworm Jim est l’occasion pour David Perry de laisser libre cours à son délirium tremens à coups de lancer de vaches, de chiens bodybuildés, de saut à l’élastique accroché à un molard et de voyages à l’intérieur du corps de dieu sait quoi. Jim peut sauter, s’accrocher aux corniches et aux câbles qui trainent en y enroulant sa tête, tirer avec un pistolet aux munitions limitées, et faire l’hélicoptère pour chuter moins vite.

Les graphismes et l’animation sont irréprochables, aussi bien techniquement qu’artistiquement, avec des effets vraiment cools, comme la façon dont les tirs de laser éclairent Jim, les musiques un peu barrées sont excellentes, et le jeu regorde d’idées. Par contre la jouabilité est assez imprécise, et surtout le jeu est foutrement difficile. Je l’ai fait en Practice. J’ai joué normalement pendant le premier tiers, me suis utilisé des save states dans le 2è, j’ai skippé un niveau qui m’angoissait (sous l’eau, évidemment), et j’ai du passer par des codes Game Genie pour les deux derniers niveaux, qui sont, passez-moi l’expression, des putes. Je ne vois même pas comment les traverser sans y laisser de la vie, ce qui est compensé par la présence de bonus de santé à foison. Mais pour moi, dans un jeu qui n’est pas bourrin, c’est un peu un avis de faiblesse. Alors oui, Earthworm Jim est formidable, mais il est aussi formidablement frustrant, et uniquement par manque de rigueur. Du coup je ne mets pas l’appréciation maximale, na !

La SE contient un niveau de plus, les stages sont enrichis et les musiques ont été réorchestrées, ce qui en fait la meilleure version disponible, mais j'avoue ne pas l'avoir lancée.

Verdict :

BIEN