Earnest Evans

Rédigé par Shenron

Earnest Evans fait partie de la trilogie comprenant El Viento et Annette Futatabi. Si Annette était un BTA, Earnest Evans est un jeu d’action dans la veine de Castlevania, Earnest lui-même étant un mix entre Indiana Jones (pour le côté aventurier), Simon Belmont (pour l’usage du fouet) et Mac Gyver (pour la coupe mulet), qui doit trouver un trésor dans des ruines maya ou quelque chose comme ça. Et donc on court, on saute, on grime à la corde, on fiche des coups de fouets aux ennemis ou on s’en sert pour se balancer après s’être accroché à un crochet, tout ça en évitant les pièges mortels des ruines et grottes traversées.

Hey, mais ça a l’air pas mal, non ? Ça le serait, sans la fausse bonne idée du jeu : le corps d’Earnest est composé de plusieurs sprites animés indépendamment. Le but est sans doute d’obtenir une animation très fluide, mais l’effet est plutôt comique, le perso ne ressemblant à rien, et se déplaçant péniblement à la façon d’une poupée de chiffon arthritique. De plus, cela affecte la jouabilité : les sauts sont bizarres et imprécis, la grimpette est laborieuse, et se baisser ou se relever met trois heures. Le jeu est de plus assez moche, à l’exception de ses chouettes cutsenes, même s’il bénéficie de chouettes musiques, aussi bien sur cartouche que sur CD.

Notez d’ailleurs que la version cartouche et la version CD sont identiques, à l’exception des cut scenes raccourcies et muettes sur MD et de la qualité de la musique. La version MD est sortie uniquement aux USA, la version CD uniquement au Japon.

Verdict :

MEDIOCRE