Ce jeu de sumo est la suite d'un titre sorti sur NES et ayant eu pas mal de succès (là ou vous savez). Il permet à un ou deux joueurs de combattre en suivant les règles finalement très simples de ce sport : s'empoigner et se pousser pour soit mettre à terre soit faire sortir de l'aire de combat son adversaire. Plusieurs lutteurs aux caractéristiques différentes sont présents pour les parties multijoueur qu'on peut disputer en matches simples ou en "team battle" en choisissant plusieurs combattants qui vont se passer le relai. Le combat se déroule sur un seul plan (pas de déplacement en profondeur) et le joueur peut simplement diriger son perso vers la droite ou la gauche et le faire agir avec 2 boutons. A distance, ces boutons serviront à donner des claques et à faire une charge vers l'adversaire. Au contact, il faudra bourriner l'un des 2 boutons pour soit pousser son adversaire, soit tenter de le soulever pour le projeter. L'autre joueur fait de même en tenant de contrer (on contre une poussée avec une tentative de projection et inversement). Si l'attaque est réussie, on diminue l'énergie de son adversaire qu'on pourra ensuite finalement mettre à terre ou éjecter hors du "ring". Le gameplay est donc très simpliste, un peu à la manière des tout premiers jeux de catch.
Ce qui rend Tsuppari Oozumu sympathique comme tout, c'est sa mise en scène et son humour. Chaque lutteur entre en scène avec une animation différente et les diverses prises, réussies ou non, donnent lieu à des mimiques très amusantes. Il faut voir les énormes sumo tourner sur eux-même comme des ballerines après avoir été poussés violemment, ou fissurer le sol après s'être effondrés lourdement. Ajoutons à cela la présence de 3 décors différents : un "ring" de sumo classique, mais aussi une plage et le sommet de la tête de la statue de la liberté ! Dans ce dernier décor, on peut projeter son adversaire dans le vide, ce qui occasionne encore une petite animation bien marrante. La réalisation est correcte avec des sprites au design enfantin et coloré et des bruitages et musiques parfaitement adaptés. On est bien entendu assez loin de la finesse graphique et du réalisme de Oozumou Tamashii.
Tsuppari Oozumu est donc à essayer le temps d'une franche rigolade, même son gameplay ultra simpliste basé sur le matraquage de boutons en limite fortement l'intérêt.