Dark Wizard

Rédigé par Shenron

Sorti aux USA et donc traduit en anglais, Dark Wizard est bien plus facile d’accès. Après un écran titre fort joli, on est amené à choisir un leader parmi 4, puis on apprend lors d’un dessin animé d’introduction comment on est arrivé au pouvoir : ayant choisi Robin, la guerrière, j’ai appris que mon père, le Roi, est mort pendant que j’étais partie trucider du monstre, et que je dois monter sur le trône. Les DA sont d’ailleurs une bonne occasion de rigoler, la faute à des dialogues enregistrés dans une salle de bain par, à mon avis, des doubleurs de hentai.

Ça rigole par contre beaucoup moins une fois en jeu, puisque Dark Wizard est un tactical : on déplace nos troupes sur un terrain découpé en hexagones, chacune ayant ses propres spécificités (aire de déplacement, force, magies, terrain de prédilection, etc), pour décimer l’armée adverse qui veut envahir le château. J’imagine du coup que le choix du souverain de départ influe sur la nature des troupes dirigées et sur le scénario.

Les graphismes sont extrêmement austères, et les animations quasi-inexistantes : on peut choisir d’activer ou pas la vision des combats (un peu à la Shining Force), mais je le déconseille : ils ne sont pas bien jolis et surtout très lents. Par contre les musiques sont très bonnes, et apportent un petit souffle épique à un jeu qui tourne un peu au ralenti. A vrai dire j’ai du mal à comprendre que Sega ait pu sortir un truc pareil après Shining Force 2. Peut être que plus tard dans le jeu, le nombre d’unités augmente et justifie ce choix, mais ces combats ni palpitants ni sympa à regarder ne rendent pas le jeu engageant.

Verdict :

MEDIOCRE, peut être mieux en s’accrochant