Et je lance sa suite, en me disant que ma soirée allait être compliquée. Mais que nenni ! Ici, hormis un menu un peu obscur, tout est compréhensible, les premières missions faisant office de tutoriel avec des options limitées. J’ai donc quasiment tout compris.

C’est bien la guerre chez les dinosaures, et le but de chaque mission est annihiler les troupes adverses. On dispose pour cela de quelques outils : le premier est le générateur d’oeufs, qui permet de créer, selon la quantité de ressources disponibles, différentes espèces de dinosaures : les stégosaures, les tyrannosaures (bien plus chers), et, un peu plus tard, les tricératops. Tout ce petit monde doit se nourrir pour survivre, ainsi les stégosaures et les tricératops broutent, alors que les tyrannosaures doivent bouffer des ennemis. En broutant, les herbivores produisent des ressources, mais épuisent les réserves de pâturage : on peut en faire pousser en faisant pleuvoir ou avec du soleil, mais ça coûte des ressources. De plus, si on arrose trop, on créé des marécages inexploitables. Mais si le territoire manque d’herbe, les herbivores mourront de faim. Les tyrannosaures étant les seuls carnivores, c’est à eux qu’il revient de bouffer les ennemis, tandis que les herbivores resteront près de la base à brouter. Malheureusement on ne peut pas vraiment les diriger, ils iront juste là où il y a de la bouffe.

Et là, je ne sais pas si vous vous en rendez-compte, mais le coup de la base qui génère des péons qui produisent des ressources, les différentes classes dont les soldats plus chers à produire tout ça, ça ressemble quand même sacrément à des mécanismes de STR. Car oui, Dyna Brothers 2 (et du coup le premier) est un STR qui demande en plus de gérer sommairement un écosystème. Je ne sais pas jusqu’où va le jeu comme ça (j’ai accompli deux missions avant de me louper sur la troisième), mais je trouve ça assez génial sur le principe. En plus le jeu est tout mignon, ce qui ne gâche rien.