DJ Boy est un beat’em all qui ne prend même pas la peine d’exposer un scénario : aussitôt la partie lancée, on se retrouve à diriger un gamin chaussé de rollers, qui doit mettre des coups de pieds et de poings à d’autres gosses à roulettes. Puisqu’on roule, on ne peut pas reculer, mais seulement ralentir (ce qui revient en fait quasiment eu même), mais il est possible de donner également des coups sautés.

On dispose de deux coups qui se battent en duel, les graphismes sont techniquement quelconques bien que le style graphique soit sympathique, l’animation est minimaliste et les collisions plus qu’approximatives, ce qui rend le jeu plus difficile qu’il ne devrait l’être, d’autant plus qu’on ne dispose que d’une vie et d’aucun continue. Je n’ai même pas réussi à passer le premier boss, er vous savez quoi ? Je vivrai bien sans.

Maintenant, DJ Boy a quand même une histoire : adapté du jeu d’arcade du même nom, il repose beaucoup sur un humour à base de caricatures, qui sont mal passées en occident : par exemple, le premier boss (qu’on voit sur un screen ci-dessus), appelé “Big Mama�, est une grosse femme noire qui pète à l’occasion. La version console japonaise a fait de ses pets des attaques, encore noirci sa peau, et lui a donné des lèvres rouges, un peu comme Mr Popo dans Dragonball. Et comme pour M. Popo, ça a été assez mal vu aux USA, où la peau du sprite est devenue rose, et où elle ne pète plus. Cela n’en fait pas un jeu maudit, mais ça mérite d’être signalé.