Adaptation d’un film d’animation des années 90 que personne n’a vu (Les quatre dinosaures et le cirque magique), A Dinosaur’s Tale propose deux phases de jeu distinctes : la première est de la plateforme classique, dans laquelle il faut traverser le niveau en évitant les obstacles, ennemis et chutes mortelles. On peut se débarrasser des ennemis en leur sautant dessus ou, une fois qu’on l’a trouvé, en lançant une sorte de boomerang. On peut assi acquérir la faculté de courir pour faire des sauts plus importants (alors qu’ils le sont un poil trop à la base). Pas trop mal fichues mais sans idée et assez soporifiques, ces phases sont trop faciles, la seule difficulté venant du caractère aléatoire de la létalité des chutes. L’autre phase est une séquence de vol en vue arrière à la After Burner, mais en beaucoup plus plan plan et moins lisible, notre monture (un ptérodactyle moche) occupant la moitié de l’écran. Ça n’empêche pas pour autant d’esquiver les ballons ou cerfs-volants qui peuvent nous blesser.

Ni beau ni moche, jouable mais pas bien intéressant, A Dinosaur’s Tale est un pur produit marketing qui a du recevoir le même accueil public que le film dont il est tiré, et c’est plutôt mérité.