Davis Cup fait le pari de l’exhaustivité, puisqu’on peut jouer en exhibition, en tournoi, en Coupe Davis ou en entrainement, seul ou à deux, en simple ou en double, sur différentes surfaces, le tour présenté dans un menu des plus ergonomiques. Les graphismes et les animations sont bien en dessous de ce qui se faisait à l’époque (et les joueurs, qui ressemblent à des hommes de Cro-Magnon, n'arrangent rien), mais le jeu bénéficie de quelques digits vocales pas désagréables et de petits détails sympa, comme les bulles de BD qui servent aux joueurs à s’exprimer de temps en temps. On dispose de pas mal de coups, mais les commandes sont plutôt rigides, bien que les déplacements soient précis.

Le souci du jeu réside dans le choix de la vue, très près du sol, qui fait qu’on a un mal de chien à apprécier les distances, surtout sur les balles courtes, ce qui rend la prise en main très pénible, aussi bien en défense qu’en attaque.