Le principe de Dashin’ Desperadoes rappelle celui du mode 2 joueurs de Sonic 2 : deux cow-boys se battent pour l’amour d’une belle blonde, qui n’est pas très regardante puisqu’elle sortira avec le premier à arriver jusqu’à elle. Il faut donc arriver à la fin du stage avant notre rival, contrôlé soit par l’IA, soit par un autre joueur humain. L’écran est splitté horizontalement, le joueur 1 étant en haut, et l’autre en bas. Les personnages peuvent sauter, se mettre en boule pour avancer plus vite, et lancer des bombes.

Le système de jeu est plutôt bien fichu : les roulades sont limitées puisque gérées par une jauge, on possède un nombre infini de bombes, mais leur portée est limitée et surtout il faut s’arrêter pour les lancer. Les bombes de l’adversaire ne sont pas les seuls obstacles, car le décor en apporte également : chiens, skate boards ou oiseaux se mettent sur notre chemin, et si l’énergie des héros est infinie, chaque choc fait perdre un temps précieux. De plus, le joueur qui est à la traine obtient davantage de bonus pour reprendre l’avantage.

Les niveaux possèdent deux chemins, un en haut, plus rapide mais difficile à emprunter, et en bas, moins acrobatique mais plus long avec plus d’obstacles. Terminer premier est une question d’habileté, mais aussi de mémorisation des niveaux et de leurs obstacles.

Plutôt joli dans le plus pur style Data East, doté d’animations très sympathiques, avec une bande sonore sympathique et parfaitement jouable, Dashin’ Desperadoes est plutôt amusant, et probablement plus intéressant à deux que seul contre l’IA (dont les boss sont fort résistants). Une jolie découverte.