Autre jeu édité sur le tard par Good Deal Games, Citizen X nous met dans la peau d’un individu lambda, qui se retrouve chargé par la CIA de défaire un terroriste communiste qui menace de faire quelque chose de pas très sympa. Je suppose qu’il veut gazer tout le pays, mais l’acteur prend un accent terrible, alors je ne suis pas sûre d’avoir compris.

Car réjouissez-vous, le jeu comporte des scènes filmées tournées avec le budget café des Filles d’à Côté ! En effet, le héros dispose d’une montre-visiophone dont apparemment tout le monde a le numéro, puisqu’il reçoit des coups de fil de la CIA, du grand méchant mais aussi de ses sbires, qui se présentent avant chaque apparition. Le jeu en lui-même conjugue action et exploration, puisqu’on doit parcourir la ville à la recherche du méchant, par exemple en faisant sauter le sol pour accéder aux égouts. Si le jeu est plutôt satisfaisant techniquement, les choix artistiques sont un peu étranges et les décors sont assez granuleux. On peut sauter, frapper, utiliser un objet de l’inventaire ou grimper aux échelles. Les commandes répondent bien, mais le gameplay est plutôt bancal : on se fait régulièrement attaquer par des rats dont on ne peut pas se défaire, les sprites sont illisibles, ce qui rend les combats illisibles, et il semble qu’il y ait des inconsistances, comme la dynamite dont les mèches sont plus ou moins longues sans raison (je suis morte 3 fois à cause de ça). Le jeu est difficile pour de mauvaises raisons, et on ne dispose d’aucun continue. Dommage, parce que contrairement à Bug Blasters, on avait là un vrai jeu, et pas un délire psychopathe sur CD.