Contra Hard Corps

Probotector

Rédigé par Shenron

Situé chronologiquement 5 ans après Contra III (Super Probotector) sur SNES, Contra Hard Corps nous demande de démanteler une armée de robots qui met le souk un peu partout.

On peut choisir son personnage parmi 4 : un clone de Schwarzy, une femme, un loup-garou avec un bras cybernétique et un petit robot. Ils se différencient par leur armement : en plus de l’arme de base on peut en ramasser 3 autres, interchangeables en utilisant le bouton C, qui sont propres à chacun. On peut donc tirer (y compris en courant, mais on peut aussi bloquer l’option à tout moment), sauter, grimper aux murs et faire une glissade, pendant laquelle on est invincible. En cas de mort, on perd l’arme en cours d’utilisation.

Les niveaux sont divisés en 4 ou 5 parties, avec un boss à la fin et au milieu. L’action est variée, et si on passe trois quarts du temps à tirer en avançant on a droit également à des passages sur des véhicules. L’action est frénétique mais toujours lisible, et le jeu laisse la part belle aux effets de mise en scène : il y a pas mal de petites cinématiques “ingame” ou de scripts, pendant lesquels on voit un énorme robot percuter un immeuble et le pencher pour nous permettre d’y grimper, un vaisseau s’écraser dans le désert, et les apparitions des boss en jettent pas mal.

D’ailleurs c’est tout l’aspect technique qui en jette : Konami s’est éclaté, et on a droit à un tas d’effets spéciaux classiques pour la MD (déformations, parallaxes), et d’autres moins orthodoxes (comme les effets de zoom des motards qui arrivent du fond de l’écran avant de sauter par dessus des montagnes d'ordures). Tout bouge impeccablement à l’écran, sans le moindre ralentissement, et les musiques, très rock, déchirent. Les contrôles répondent super bien, et la difficulté est bien dosée : le challenge est un peu relevé sans être trop frustrant, du moins dans la version Japonaise. En effet, dans la version américaine on meurt en un seul coup (contre trois en version jap) et on ne dispose que de 5 continues, alors qu’ils sont illimités dans la version japonaise. Par contre dans tous les cas utiliser un continue fait recommencer le niveau depuis le début, ce qui évite les abus.

Autre différence entre les versions japonaise et occidentale : le design des héros humains et de certains ennemis, qui deviennent des robots en version US et PAL. Il y a également une fin de moins dans les versions occidentales. Parce que oui, le jeu comporte plusieurs fins selon nos choix pendant les dialogues.

Notez que Hard Corps Uprising, sorti sur PSN et XBLA, est une préquelle de ce jeu, puisqu’on y incarne Bahamut, le grand méchant de Contra Hard Corps. Personnellement j’ai détesté le peu que j’ai joué à Uprising, alors que je me suis éclatée dès le début sur la version MD, ce qui me conforte qu’Uprising n’a rien à voir avec les précédents Contra en termes de feeling. La version MD, par contre, est une bombe. Et jouable à deux, qui plus est.

Evidemment, le jeu cote Ă  mort, quelque soit la version.

Verdict :

SHENRON APPROVED