Corporation est un jeu de science-fiction, dans lequel on doit infilter l’U.C.C., une entreprise qui emploie la majorité des habitants de Londres (un peu comme la Capsule Corp. dans Dragonball ^^) et qui officie dans la recherche génétique et les implants cybernétiques. Elle est en effet soupçonnée, en plus de ces activités légales, de procéder à des expériences plus borderline, comme la production de vilains mutants.

Le joueur dirige donc un espion choisi parmi 6, aux capacités distinctes, et doit trouver des preuves des activités illicites de l’UCC, dans des environnements en 3D et en vue à la première personne, ce qui est peu banal à l’époque (le jeu est sorti à l’origine en 1990 sur Amiga et Atari ST). Il doit également détruire les robots de garde, éviter les caméras de surveillance et pirater des terminaux. Il est également possible de s’appliquer des modifications corporelles pour améliorer ses performances.

Corporation est un jeu très complexe, qui en plus vous balance dans les couloirs de l’UCC sans préalable. J’ai été d’abord surprise par la fluidité des déplacements, m’attendant à du case par case. Il est impossible de déplacer son viseur verticalement, ce qui est compensé par une assistance à la visée qui locke les éléments importants, mais qui ne fonctionne qu’à moitié. Les munitions sont très limitées et on se rend vite compte qu’il vaut mieux éviter le combat. Il ne me semble pas qu’on puisse consulter une carte des niveaux au début du jeu (peut être en hackant quelque chose ? Sinon on a seulement une boussole), j’ai donc eu vite fait de me perdre dans des pièces invariablement blanches et sans signe distinctif, et de me paumer dans les menus. De toutes façons, ce n’est pas tellement ma came.

Je suis donc bien infichue de vous donner le début de l’embryon d’un avis sur ce jeu, autrement qu’au niveau technique (c’est très bien). Notez que sur Amiga il était possible d’envoyer à Core Design une photo d’identité et de recevoir en échange une disquette qui permettait d’avoir sa figure dans l’écran de statut du personnage.