Alors que Sketch Turner, dessinateur de comics de son état, est au travail, un éclair frappe la ville. Le vilain de l’histoire sort de la page, et le projette dans son propre comics. Il va devoir réussir à sortir vivant, en parcourant les pages de sa propre création.

Comix Zone est original à plus d’un titre. Déjà, il mélange plusieurs types de jeux : BTA, jeu de combat, plateforme et même un peu de réflexion. En effet, il faudra parfois réfléchir un chouia pour sortir de certaines situations sans bobo. De plus, on ne croisera pas beaucoup d’ennemis à la fois, mais ils seront très résistants, et la plupart des affrontements se font à 1 ou 2 contre 1, et il faut se servir de la palette de coups conséquente de Sketch pour s’en sortir : on dispose en effet d’une bonne dizaine de coups différents, sans compter l’utilisation des bonus (on peut en stocker jusqu’à 3, dont le rat de Sketch, qui pourra aider à résoudre des énigmes)..

La structure du jeu est également originale puisqu’on se balade vraiment dans les pages de la BD, et là c’est génial : on se balade de case en case (avec plusieurs chemins possibles), on voit le méchant dessiner des ennemis en direct, le héros et les méchants parlent dans des phylactères... C’est vraiment super, d’autant que le jeu est superbe. Le style graphique est tout à fait dans l’esprit des comics mainstream des années 90, les décors très variés au sein de la même page, les animations sont soignées et même la musique colle à l’ambiance.

L’aventure n’est pourtant pas tout à fait une partie de plaisir : le jeu est très difficile, d’autant plus qu’on ne dispose que d’une seule vie, et d’aucun continue. Les ennemis sont coriaces, les pièges sadiques et les situations périlleuses abondent, et il faut beaucoup de persévérance pour voir la fin du jeu (en plus il y en a une bonne et une mauvaise). Mais si on s’accroche, Comix Zone s’avère un jeu d’une grande richesse, et à l’exécution quasiment irréprochable. Perso j’ai eu un peu de mal à accrocher, car on est en plein dans l’apprentissage par l’échec, mais le jeu est bourré de qualités, et son article sur Grospixels en parle très bien.