Chiki Chiki Boys est l’adaptation d’un jeu d’arcade de Capcom, Mega Twins. Après qu’on monstre ait décimé tout un pays incapable de se défendre car vivant en paix depuis longtemps, deux jumeaux survivants vont tenter de récupérer un artefacts qui ramènera tout dans l’ordre. L’un est fort au combat à l’épée, mais moyen en magies, et l’autre, c’est l’inverse.

Chiki Chiki Boys est un jeu d’action/plateforme (dans cet ordre). On avance dans les niveaux en tuant les ennemis et ramassant les pièces qu’ils laissent derrière eux. On peut taper, sauter, s’accrocher et rebondir sur les murs ou encore lancer une magie qui dépend du niveau traversé. En effet, le jeu essaie vraiment d’être varié aussi bien au niveau des décors que des situations de jeu : par exemple, on aura droit à un niveau dans les cieux dans lequel on peut voler. La tenue des jumeaux change même d’un stage à l’autre. A la fin de chaque niveau, qui est assez court, on devra affronter un énorme boss qui a la bonne idée d’avoir une barre de vie visible. Une fois celui-ci vaincu, la boutique permettra de se recharger en énergie, en magies ou en continues, ou d’acheter des armes et des boucliers plus puissants.

Chiki Chiki Boys a la réputation d’être assez facile, et ce n’est pas tout à fait faux : c’est surtout du au fait que tous les projectiles peuvent être détruits d’un coup d’épée. Mais ce n’est pas une promenade de santé pour autant, et il faut être vigilant, surtout face aux boss qui ne laissent pas des fenêtres très larges pour les taper.

Les graphismes sont très mignons et épurés, typiquement dans l’esprit Capcom de l’époque, et les musiques sont vraiment très bien, et très entrainantes. La jouabilité est également impeccable. Une petite réussite, que je suis bien bête d’avoir laissé sur une brocante il y a quelques années alors que je ne le connaissais pas, trompée par une illustration que ne me parla pas. Dommage que le mode deux joueurs présent sur la borne ait inexplicablement été supprimé.