Sylvestre a enlevé la petite amie de Speedy Gonzales, et plusieurs de ses amis, et il faut les délivrer ! Voici le scénario de Cheese Cat-astrophe, illustré par une courte mais superbe cinématique d’intro. La souris la plus rapide du Mexique va donc devoir le parcourir (le Mexique) pour retrouver ses camarades (condition sine qua non pour terminer un niveau) et sa dulcinée.

La mission est semée d’embûches, car les stages sont infestés de serpents, scorpions, vautour ou même du fils de Sylvestre. La vie de Speedy est symbolisée par un fromage, qui décroît à chaque coup encaissé, mais il peut faire disparaître les ennemis en leur sautant dessus, en leur lançant des sombreros (en nombre limité) ou en leur fonçant dessus mais attention : cela entame la jauge de vitesse, symbolisée par un piment, qu’on régénère en en ramassant dans le niveau.

Il ne faut pas la gâcher, car certains passages nécessitent de courir pour y avoir accès, comme dans le premier stage, où les galeries où sont cachés les prisonniers sont masquées par des caisses ACME qu’il faut détruire.

Le jeu a fait l’objet de beaucoup de soin du pont de vue technique et esthétique : on retrouve vraiment le rendu des dessins animés de la Warner, l’animation est bonne, et la musique n’est pas mal. Les commandes répondent plutôt bien, mais les collisions sont chelou, et on se fait parfois toucher par un ennemi alors qu’on pensait lui avoir atterri dessus. Mais le problème de Cheese Cat-Astrophe... c’est que je m’y suis ennuyée comme pas permis. Dès la fin du premier stage, j’en avais jusque là, et je ne sais pas bien à quoi c’est dû. Peut être la platitude du level design, qui consiste juste à coller des trous, des ennemis et des bonus au petit bonheur la chance sans aucune cohérence. Ajoutez à ça le problème de maniabilité évoqué plus haut, et vous obtenez une progression fastidieuse, qui démontre un réel manque de savoir-faire chez les développeurs. Et je vous promets qu’en le lançant, je n’avais pas fait gaffe au fait qu’il s’agissait de Cryo.