Dans ma collection (non terminé)

Chakan est un jeu d’action dans lequel on incarne un bretteur qui, après avoir vaincu la mort en duel, est condamné à errer pour l’éternité, ou du moins jusqu’à ce qu’il ait vaincu tous les démons qui peuplent le monde des ténèbres.

La structure du jeu n’est pas linéaire : on doit parcourir d’abord quatre plans terrestres (celui de la terre, de l’eau, du vent et du feu), eux-mêmes divisés en quatre stages. A la fin du premier stage de chaque élément, on récupère une nouvelle arme qui sera indispensable pour parcourir les stages suivants, il y a donc un certain ordre à respecter. Une fois les 4 niveau du plan terrestre terminés, on s’attaque aux 4 niveau du plan élémentaire, qui sont bien plus difficiles et se terminent par l’affrontement contre un boss.

Le joueur dispose d’un temps limité pour terminer chaque niveau, et s’il est dépassé, ou s’il meurt, il retourne au hub principal.

En plus de ses armes, Chakan peut ramasser des potions qu’il peut mélanger pour obtenir différents sorts. Il est très important de bien les choisir pour passer certains obstacles ou tuer certains ennemis qui sont insensibles aux autres attaques, le souci étant que les potions sont en nombre très limité.

Chakan est réputé pour son énorme difficulté, qui n’est pas surmontable par l’usage des save-states : le héros est immortel, et mourir ne signifie pas un Game Over, mais demande de recommencer une partie du parcours. Mais il faut à la fois faire les niveaux dans le bon ordre, bien gérer ses potions sous peine de se retrouver chocolat, en plus de survivre aux nombreux pièges et ennemis. Perso, j’ai assez vite laissé tomber, étant infichue de me repérer dans les niveaux et ne voulant pas suivre une FAQ pas à pas. Chakan demande de la patience, de l’habileté et du par cœur.

D’un côté c’est intéressant, mais de l’autre ça ne rend pas tant service que ça au jeu, qui aurait gagné à être un poil plus accessible, d’autant qu’il a du charme par ailleurs : le héros est charismatique, et son ambiance est très glauque, aussi bien au niveau des décors que des musiques. La maniabilité pose quelques petits soucis, notamment au niveau des sauts, mais on n’est pas à ça près !

Notez qu’une suite était prévue sur Dreamcast, avant d’être annulée. Mais il semble que pas mal d’éléments aient été repris dans le jeu Blood Omen 2. Le jeu a aussi connu une version Game Gear.