Dirty Larry : Renegade Cop

Rédigé par Volkor

Dirty Larry, beat'em all très old school (même pour 1992) nous narre l'histoire d'un flic lui aussi à l'ancienne, sorte de mélange entre l'Inspecteur Harry pour le nom et de Martin Riggs pour son goût de la destruction d'équipements municipaux. Le but du jeu : nettoyer les rues de la ville et venir à bout du boss de la pègre locale : Mr Big (encore !)

Et bien messieurs dames, J'ai l'impression qu'on tient là notre première daube du Groblynx. Techniquement, il n'y a rien à dire sur le jeu. Le graphisme est soigné, chaque niveau a sa personnalité et les persos sont également bien conçus (quoiqu'un peu trop gros pour l'écran).
C'est plutôt au niveau intérêt ludique que ça pêche. Osons le dire, on s'emmerde royalement pendant les aventures de Dirty Larry. On se contente d'avancer de façon répétitive sur un seul plan et de ratatiner les ennemis de deux façons ; au poing ou à l'arme à feu le tout dans un level design tout simplement consternant d'inexistence.

La jouabilité n'arrange pas les choses. Notre héros se situant toujours au beau milieu de l'écran, on ne voit généralement arriver que trop tard les ennemis qui nous touchent de façon quasi systématique. Larry peut se baisser mais je n'ai toujours saisi l'intérêt vu qu'on se ramasse du plomb de la même façon que debout. La seule solution : sauter encore et toujours.

Ce jeu a tout du beau gâchis ; techniquement réussi, il avait l'avantage de nous présenter un héros plutôt charismatique, dans un scénario humoristique entrecoupé d'écrans fixes sympatoches. Mais devant le peu de plaisir pris à fréquenter ces ruelles malfamées, je ne peux que mettre à Dirty Larry la note de :

Verdict :

2/6