Captain Planet and the Planeteers

Rédigé par Shenron

Dans ma collection, non terminé

Vous vous souvenez de Captain Planet ? Le super-héros anti pollution à la peau bleue qui se balade avec un slip et une coupe mulet verte, entouré d’enfants de tous les continents qui possèdent chacun un pouvoir, pour sauver la Terre des méchants qui font rien qu’à la polluer ? Bon, je rigole mais c’était pas si mauvais que ça, Captain Planet, il y avait même des épisodes intelligents, même si le concept du super héros affaibli par la pollution doit être vachement handicapant dès qu’il intervient ailleurs que dans les Alpes suisses.

Tout ça pour vous dire que la série a été assez populaire pour engendrer des jeux video, sur NES, Amiga, Spectrum, CPC, et MD. Je ne sais pas ce que valent les autres jeux, mais la version MD est, je vous épargne tout suspens, une purge sans nom.

On incarne tour à tour les gamins, qui doivent remplir une mission qui leur est propre : le rouquin doit détruire 5 ordinateurs, la blonde trouver un chemin dans un labyrinthe dans les égouts avant que l’eau ne monte trop haut (ce qui signifie qu’il est très mal dimensionné), etc. On peut à peu près sauter, et envoyer des projectiles en rapport avec le pouvoir du héros, mais pas trop, sinon la jauge clignote, et on ne peut plus rien faire. Mais j’ai eu beau attendre, pas moyen de tirer à nouveau. Un message contre le gaspillage énergie ? Les sauts sont incroyablement approximatifs et le jeu, sans être affreux, n’est quand même joli, et fait fort fouillis. Je ne vous cache pas que je n’ai pas réussi à jouer plus de 2 minutes dans chaque stage, mais là encore, c’est peut être fait exprès : une télé et une console éteinte = un ours polaire sauvé.

Je peux vous dire que si tous les jeux étaient du niveau de ce Captain Planet, on n’aurait plus de souci à se faire pour la calotte glacière.

Verdict :

POUBELLE !