8 jolies jeunes filles sont au programme de ce beat-them-up à la sauce Street Fighter 2. Infirmière, écolière, judoka, hotesse de bar à filles ou secrétaire, elles satisferont tous vos fantas... euh vos gouts martiaux. Le système de jeu ultra classique repose autour de l'utilisation de 6 boutons : 3 poings et 3 pieds répartis en rapide, moyen et fort. Les coups spéciaux s'exécutent avec les manipulations habituelles (quarts de tour, arrière-avant ...) et on trouve des "cancel" ou "2 en 1" mais pas de véritable système de combo. Et c'est tout, pas de super coup, ni de "dash" ou autre technique avancée.
Si on apprécie la frimousse des demoiselles dans les illustrations d'avant et d'après combat, le reste des graphismes est tout de même peu engageant. La jouabilité est presque correcte avec des coups qui sortent facilement et des personnages qui bougent assez bien. Mais il faut reconnaitre que Seifuku Densetsu est une mauvaise copie du hit de Capcom : les coups sont soit abusés, soit inutiles, la détection des collision ne fait pas toujours son boulot, les impacts sont mal gérés (on a parfois besoin de regarder la barre de vie de l'adversaire pour se rendre compte qu'on a touché ...), bref c'est brouillon et sans profondeur.
Reste que les décors sont des endroits célèbres du Japon comme le temple Kyomizu Dera de Kyoto ou le stage se déroulant à Osaka qui reprend mon endroit préféré au Japon : la rue Dotonbori avec son crabe géant, le tout rythmé par une reprise loufoque de "Rokko Oroshi", la chanson officielle de l'équipe de baseball des Hanshin Tigers. Et rien que pour ça, je ne peux pas dire que ce jeu est mauvais !
Une suite à ce jeu (très moyenne) est sortie sur Sega Saturn.