Budokan : The Martial Spirit

Rédigé par Shenron

L’article de la semaine est dédié aux arts martiaux, alors je me mets à la page avec Budokan, qui est sorti à la fois sur Amiga et Spectrum. Dans cette simulation d’arts martiaux, on intègre un dojo où on peut pratiquer 4 disciplines : Bô, Kendo, Nunchaku et Karaté.

Dans chaque dojo, on choisit soit de s’entrainer, soit d’affronter directement un adversaire. L’entraînement est indispensable, car les commandes ne sont pas vraiment instinctives. Le jeu n’utilise que la crois et un seul bouton, et les coups dépendent de la direction de la croix et du moment auquel on appuie sur le bouton.

Par exemple au karaté, mettre un coup tout en appuyant dans une direction vers l’avant donne un coup de poing, faire un pas en avant permet de préparer un coup de pied tandis qu’on se met en garde en appuyant sur le bouton et en se dirigeant vers l’arrière. Chaque art martial propose une demie douzaine de coups à terre et un coup sauté. Sauter est d’ailleurs le seul moyen d’avancer, et la manip semble assez aléatoire.

Chaque combattant dispose d’une jauge de Stamina, qui se vide et se remplit au gré des coups portés et reçus, et des moments de repos, et de ki, qui symbolise la puissance des coups portés. Elle se vide quand on donne des coups puissants et lorsqu’on saute, et se remplit lorsqu’on bloque une attaque. Les combats sont très laborieux, et on a l’impression que les pieds des combattants sont coulés dans le béton.

Une fois qu’on se sent à l’aise on peut entrer dans le budokan et affronter plusieurs adversaires, qui pourront manier d’autres armes que nous. Le joueur, lui, devra choisir son arme en fonction de son adversaire, sachant que chaque arme ne peut ête utilisée qu’un nombre limité de fois. Il est également possible de jouer contre un adversaire humain.

Budokan est sorti au début de la vie de la MD, et ça se voit : il est franchement moche, et qui plus est manque de personnalité. Les graphismes et l’animation sont sommaires, l’ambiance sonore quasiment inexistante. Je n’ai pas de scrupules à affirmer que le jeu manque singulièrement d’intérêt, malgré son parti pris “réaliste” audacieux.

Verdict :

MAUVAIS