Suite d'un classique des micro-ordinateurs 8 bits, Spindizzy World est également sorti sur Atari ST et Amiga. Il s'agit d'un jeu d'exploration, de réflexion et surtout d'adresse ou l'on dirige une toupie dans des niveaux en 3D isométrique. Il faut faire preuve de doigté pour maitriser la vitesse de la toupie, victime d'inertie, et dompter une maniabilité semblable au hit d'arcade Marble Madness. Chaque niveau est composé de plusieurs sections, certaines tenant dans un ou deux écrans, d'autres bien plus vastes se révélant au gré d'un scrolling multidirectionnel. On y trouve des pièges mortels et ennemis à éviter, des bonus à ramasser et toutes sortes d'interrupteurs, de tremplins et d’ascenseurs à utiliser pour progresser.
Spindizzy Worlds est plutôt moche mais particulièrement addictif grâce à son level-design machiavélique et bourré d'idées (comme un niveau "hommage" à Pacmania par exemple) et ses très nombreux niveaux. Que ceux qui gardent un souvenir traumatisant du 1er Spindizzy se rassurent : la difficulté est ici beaucoup plus progressive, avec un niveau "tutorial" qui permet de prendre la jouabilité en main sans se jeter dans des précipices toutes les 30 secondes.
Même si la version Amiga me semble un peu plus jolie, je recommande plutôt de pratiquer ce jeu sur Snes car on y trouve 2 petites options très sympathiques. La première est un bouton de frein qui s'ajoute au bouton d’accélération déjà présent sur micro et qui rend les passages millimétrés beaucoup moins prise de tête. En laissant appuyé le bouton de frein, on peut ainsi se déplacer de façon beaucoup plus précise. Trop facile ? Mouais, le temps continue tout de même à tourner et avouons que les versions micro, sans ce frein, sont d'une difficulté à s'arracher les cheveux dans les derniers niveaux. L'autre option bien pratique, c'est la possibilité de faire pivoter l'écran avec les touches L et R, afin de mieux visualiser certains passages.
Un jeu chaudement recommandé.