Alors qu’un scientifique invente une machine qui peut débarrasser le monde de toute pollution, sa source d’énergie se fait dérober par un être d’une autre dimension. Le balayeur qui était là enfile donc sa tenue de super héros et part retrouver la machine. Le monde en question est particulièrement dégueu, et ça tombe bien : Boogerman, le héros, l’est aussi, et se sert de ses crottes de nez, ses crachats, ses rots et ses pets pour se débarrasser de ses adversaires.

Boogerman est un platformer classique, qui ressemble beaucoup à Mick & Mack and the Global Gladiators, mais en moins niaisement horripilant, à la fois par sa thématique, mais aussi sa totale absence de travail de level design. Les développeurs ont probablement laissé à leur petit neveu de 7 ans le soin de dessiner les reliefs des niveaux, qui sont sans intérêt et répétitifs, d’autant plus qu’on se tape au moins 4 fois de suite les mêmes environnements. Par contre le jeu assure techniquement : les graphismes sont plutôt bons, et les animations détaillées et amusantes. Même les musiques sont plaisantes, mais on ne peut pas en dire autant des bruitages (un bruit de pet, même bien digitalisé, reste un bruit de pet).

Dommage donc, que le jeu ne tienne pas la distance en termes d’intérêt, car il y avait un peu de potentiel.