Bonkers

Rédigé par Shenron

Bonkers est une série animée Disney, qui tenta de rencontrer un succès que Talespin (Super Baloo) et Darkwing Duck échouèrent à obtenir. Mais les péripéties d’un bobcat policier n’attirèrent pas grand monde, et la série ne connut qu’une saison. Cela n’a pas empêché de mettre un jeu en route, qui est sorti dans l’indifférence la plus totale, à la fois parce que personne n’en avait rien à battre de la série (en 1993-1994, tout le monde regardait soit Batman, soit DBZ aussi), et parce que le jeu n’est pas d’une qualité folle.

Bonkers veut devenir le policier du mois. Et pour ça, c’est comme chez nous, il faut faire du chiffre. Il se dit donc qu’il pourrait attrapper 4 criminels notoires pendant que son chef est en vacances, pour lui faire la surprise (ce qui est contraire à la logique : normalement c’est quand notre chef est là qu’on bosse, et quand il est en congés qu’on glandouille). Bon, là j’ai oublié leur nom, mais il y a un mélange de Mickey et Pat, une souris, une espèce de voiture et un sac à main cambrioleur.

La souris veut faire sauter des entrepôts, et il faut désamorcer les bombes avant qu’elles n’explosent. Mais ça, Bonkers ne sait pas le faire, alors il doit retrouver les différentes parties du corps d’un pote lapin, cachées dans des caisses, pour que lui s’en occupe. On doit donc casser des caisses et des tonneaux pour les retrouver. Le souci c’est que parfois on les casse, parfois on les pousse, et que j’ai pas compris pourquoi. Au fil des stages des ennemis arriveront pour ajouter à la confusion.

Le gros Patmickey, je ne sais pas trop ce qu’il veut faire de mal, mais Bonkers doit balancer des briques pour construire un mur tout en évitant les projectiles balancés par une machine et par le méchant lui même. Pas la peine de trop viser, on n’est pas dans Tétris, les balancer au petit bonheur la chance suffit.

La vilaine voiture, il faut la rattraper, tout en se débarrassant de ses sbires, en ramassant des bonus lancés par un soutien aérien. On conduit une voiture dans une vue de dessus, et on utilise haut pour accélérer, et bas pour aller vers l’arrière, et ce quelque soit la direction de la voiture. Je vous laisse imaginer le bonheur de maniabilité que c’est, surtout que le stage n’est pas linéaire et qu’il faut explorer le réseau routier pour trouver le méchant.

Enfin, le sac à main criminel veut voler des reliques Disney dans un musée. Pour les en empêcher, il faut tous les éliminer en leur balançant des donuts, ce qui n’est pas facile vue la vitesse à laquelle on se déplace, alors même qu’ils seront plus nombreux et rapides stage après stage (je me suis arrêtée au 6è, j’en avais plein le dos). Au bout d’un moment on aura droit à un stage “bonue” de plateforme, où le seul challenge est de ne pas rater un saut malgré une manabilité désastreuse.

J’en ai déjà trop dit sur Bonkers, dont les graphismes sympa sont le seul intérêt. Tout le reste est raté, et on se demande pourquoi Disney n’a pas opté pour un plateformer classique.

Verdict :

MAUVAIS