En 2049, une base lunaire est attaquée et détruite par un vaisseau alien inconnu. Une escouade terrienne est envoyée sur un vaisseau alien en représailles, et découvre avec stupeur qu’il est gardé par des robots tueurs, et en gros (parce que c’est bien plus compliqué que ça, la jolie intro détaille tout), on finit par devoir détruire 12 “nodes plasma� afin de terminer douze niveaux.

Bloodshot est un FPS. Le bouton A sert à ouvrir les portes et strafer (quand on maintient une direction en même temps), B à tirer et C à changer d’arme, parmi un arsenal des plus classiques. Le but est donc de détruire la “node plasma� de chaque niveau, et se casser dare-dare avant que le niveau ne pète.

Le jeu n’est pas vilain du tout, l’animation est plutôt correcte (bien qu’il faille éviter les version 50Hz comme la peste), artistiquement ça se tient aussi, avec ces couloirs de station spatiale et des ennemis relativement détaillés. Les armes sont variés, les commandes répondent bien. Le problème c’est que tous les couloirs se ressemblent, et que c’est la croix et la bannière pour retrouver son chemin, même en regardant la mini-map. Le fait de devoir utiliser un bouton pour strafer est idiot (pourquoi ne pas avoir utilisé le pad 6 boutons ?), du coup on se cogne souvent contre les murs, et surtout on s’ennuie ferme dans ces couloirs uniformes. Pas de musique (sauf sur Mega CD, seule différence), pas d’atmosphère, Bloodshot est à oublier.

PS : le jeu dispose d’un mode deux joueurs en versus.