Cette suite de Battle Mania n’a pas quitté le Japon, et c’est bien dommage ! Le principe est toujours le même, puisqu’on dirige Maria et Mania, que seule l’une d’entre elles est vulnérable et qu’on peut choisir le type de module qu’on embarque avec nous. Mais il y a quand même quelques différences.

Déjà, le jeu est biiiiienn plus beau. Les sprites sont plus gros, plus détaillés, et comportent plus de couleurs. Il y a eu aussi un gros effort au niveau des décors, qui ont plus de personnalité, même s’ils bouffent à tous les râteliers niveau influences : il suffit de voir le 4è niveau et ses aliens qui crachent de l’acide pour s’en convaincre. On traversera aussi un temple rempli de Yokai. Le décor a toujours autant d’importance, et on retrouve les scies circulaires du premier épisode, mais le titre exploite surtout mieux les deux protagonistes en multipliant les ennemis très mobiles, dotés d’un seul point faible, ou les éléments de décor susceptibles de nous séparer. La mise en scène est aussi plus ambitieuse : le premier stage, qui nous voit remonter le long d’un building dans lequel se reflète la pleine lune, est vraiment chouette de ce point de vue. Le jeu répond toujours aussi bien, mais il est peut être un poil plus facile que son prédécesseurs, car il rechigne bien moins à distribuer les bonus de vie.

Surtout, si le mode de contrôle par défaut est celui du premier, on peut aussi choisir de pouvoir tirer dans 3 ou 8 directions, et on dispose également dans les options de 3 patterns de mouvements différents pour le module. Dommage cependant que le choix se fasse au début du jeu et pas entre deux niveaux.

Battle Mania Daiginjo est une bonne surprise. Pas un chef d’oœuvre, mais tout de même bien sympathique et pêchu !