Back to the Future Part III

Rédigé par Shenron

Eh oui, on a directement une adaptation du troisième épisode de Retour vers le Futur, alors qu’on n’a pas eu le deuxième, mais on ne s’en plaindra pas vraiment (j’attends cette entrée du blog de Bonaf impatiemment). Mais c’est pas grave, car BTTF III remplit parfaitement son quota de foutage de gueule !

Dès le logo Sega, un thème musical retentit. Est-ce le fameux thème de la saga ? Que nenni, rien à voir. Bon. Ecran titre, puis une illustration de Doc et Zombie Marty affolés : vite il faut sauver Clara. OK. Tiens, Doc est sur un cheval au gal... je meurs. Quoi ? Ok, ça recommence, tiens, Doc est sur un cheval au galop, B sert à saut.... ok, je meurs, percutée par une libellule (ou un gros moustique). Allez, on remonte, j’anticipe le moustique en me baissant, je re-meurs en percutant un caillou. Ok, en fait on ne recommence pas du début, mais juste après l’endroit où on est mort, nickel pour la mémorisation. La vitesse du scrolling est démentielle, pire qu’un Sonic. Au bout de, pfiou, 10 essais, j’ai compris : A pour tirer, B pour sauter, C pour se coucher sur le flanc du cheval, Bas pour se baisser. Il faut tirer sur les libellules mutantes, pas les éviter. Hop ! Je saute un précipice. Un méchant me poursuit, je lui tire dessus, une balle m’atteint, pourtant j’étais baissée ? Encore un essai... non. Bon. Cheat, niveau suivant.

Niveau suivant : on est à la kermesse, il faut tirer sur des cibles façon Lethal Enforcers 2. Des canards en plastique, des méchants cowboys au premier ou en arrière plan, en haut ou en bas. Il faut appuyer sur Bas pour monter le curseur (il n’a que deux positions verticales d’ailleurs), c’est un peu déroutant, mais ça va. Le problème c’est surtout qu’on ne sait pas quand on a touché une cible, car il n’y a aucun bruitage (une constante dans le jeu, d’ailleurs, pas de bruitage, seulement des musiques agaçantes. Ça coûtait trop cher ?). Une fois le score requis atteint, on passe au niveau suivant.

Il faut lancer des moules à tarte sur les hommes de Tannen, dans une sorte de shoot en vue 3D isométrique. On peut tirer à la fois en diagonale et sur les côtés, ce qui n’est vraiment pas pratique car il faut se tourner pour changer d’angle de tir. Le problème aurait été résolu en utilisant un bouton pour strafer mais hé, on n’est pas chez Capcom, hein. Il faut penser à refaire son stock de moules, et prier pour être dans le bon alignement pour toucher les ennemis, parce qu’évidemment on n’a aucune espèce de repère.

Une fois tout ce petit monde dégomme (ou en ayant triché), on arrive au dernier niveau (déjà ? déjà). On incarne encore Marty, et on doit remonter la locomotive avant que la chaudière n’explose, en évitant les poteaux et en dégommant les méchants à coups de moules à tartes. On saute péniblement de wagon en wagon, et puis on finit par se faire tuer comme une vieille crotte à cause des commandes désastreuses.

Donc voila, quatre niveaux aux allures de mini-jeux, et donc une durée de vie misérable compensée par une difficulté honteuse et une jouabilité moyenne, des graphismes moyens, une bande sonore rachitique... mais une bonne crise de rire.

Pour les curieux, le cheat pour passer un niveau : en pause, maintenir A et faire Haut, Bas, Gauche, Droite.

Verdict :

Oh dur, c’est pas le pied !