A l’origine, Arusuran Senki est le titre d’une série de romans de fantasy japonais, qui comporte à ce jour 13 volumes, et qui a été adaptée en manga, en deux films animés et 4 OAV. Le jeu est tiré de la série d’OAV. Les nouvelles ont été illustrées par Yoshitaka Amano, qu’on ne présente plus, tandis que le chara design des OAV est Sachiko Kamimura, chara-design de la série animée de City Hunter , mais qui s’est largement inspiré des illustrations d’Amano.

L’intrigue des nouvelles et des OAV semble assez complexe, et s’articule autour de la guerre entre plusieurs royaumes tandis que le prince d’un de ceux-ci, Arislan, se retrouve poursuivi par des assassins et tente de sauver son pays tout en recrutant des compagnons. Et je vais m’arrêter là, parce que rien que dans le résumé de Wikipedia on dépasse allégrement les 20 personnages.

Arislan Senki, le jeu, est un Tactical-RPG à la fois simple et déroutant. Simple, parce que les commandes possibles sont assez basiques : se déplacer, attaquer, se défendre, etc. Déroutant parce que d’une part, après des années de Shining Force , il n’est pas évident de revenir à un système sans icônes, mais surtout parce qu’on ne peut pas contrôler directement le prince Arislan sur le champ de bataille, mais uniquement lui donner des directives générales : Statut, Normal, Combat, Défense, et Stand By. Quand on choisit Normal, il va naturellement avoir tendance à se diriger vers ses coéquipiers. En mode Combat, il restera sur place mais attaquera ceux qui se frottent à lui, etc. On est Game Over quand Arislan meurt.

A part ça c’est donc du classique, avec des déplacements via des cases, avec la nature du terrain qui limite leur portée, et la vue qui change lorsqu’un combat s’engage. Malheureusement le jeu est incroyablement mou, et même en accélérant les déplacements et les combats c’est assez pénible. Les graphismes sont moyens, même pendant les cinématiques, qui sont un peu ternes. Donc à moins que le scénario ne casse vraiment la baraque, il vaut mieux retourner sur Shining Force .