Je vais être beaucoup moins prolixe sur Aisle Lord que sur les précédents RPG, car je dois avouer que je n’ai rien compris à ce Dungeon Crawler. Une fois l’introduction à peu près animée du jeu terminée (avec une chanson et tout, Mega-CD oblige), une autre cinématique en FMV absolument dégueulasse nous présente le héros qui se voit remettre une épée par une prêtresse ou quelque chose comme ça. Et on bascule dans le jeu à proprement parler.

Et là.... Bon, la vue est à la troisième personne, mais c’est vraiment histoire de faire son intéressant parce que la façon de se déplacer est la même que dans Dungeon Master , si ce n’est qu’on fait plusieurs pas à la fois. Lorsqu’on est dans une pièce (je pense avoir trouvé des boutiques ou du moins des maisons), on déplace un curseur qui permet au choix de regarder, prendre, parler ou se déplacer. De temps à autres on se fait attaquer, et on engage un combat au tour par tour. Malheureusement, bien que le choix des actions se fasse via des icônes, elles ne sont pas du tout explicites. De plus, je pense que j’ai raté un truc car je me suis fait tomber dessus par une meute de monstres qui m’ont défoncé.

Techniquement ce n’est pas gégé, on est assez proche de Shining of the Darkness, mais pas en plein écran. Les voix digits crachotent tout ce qu’elles peuvent et les musiques sont moyennes. Mais surtout, le jeu n’est pas du tout Gaijin-friendly. On est balancé dans des couloirs qui se ressemblent tous, et débrouille-toi.

De toutes façons, connaissant un peu le travail de Wolf Team, je ne serais pas étonnée que le jeu s’en sorte mieux dans le domaine de la poudre aux yeux que dans celui de la pure qualité. Je dis ça, je dis rien.