Ranma Nibunnoichi : Chounai Gekitou Hen

Rédigé par Sebinjapan

Le 1er jeu de combat adaptĂ© de la sĂ©rie TV et du manga Ranma 1/2, qui met en scĂšne des experts en art martiaux ayant subit des malĂ©dictions les plongeant irrĂ©mĂ©diablement dans des situation loufoques et embarassantes, ne permet que d'incarne Ranma garçon ou Ranma fille dans son mode solo. Mais 6 autres personnages sont disponibles en versus, parmis lesquels Ryuuga le grand rival du hĂ©ros, Kunio le champion de kendo qui se bat avec son sabre en bois, ou encore le proviseur du lycĂ©e en chemise hawaienne et qui se dĂ©place sur un skate-board. La principale qualitĂ© du jeu est son fan-service, et mĂȘme s'il n'est pas trĂšs joli, on reconnait sans peine les hĂ©ros du manga ainsi que leurs attaques hautes en couleur comme la tornade de roses de Kodashi ou l'enchainement de coups de poing de Ranma. MĂȘme quand elles sont inventĂ©es, certaines attaques sont d'amusants clins d'oeil aux fans comme par exemple ce "hadouken" de Genma, le pĂšre de Ranma combattant dans sa forme humaine, qui est une tĂȘte de panda. Mention spĂ©ciale au proviseur qui attaque Ă  coup de ciseaux (il ne supporte pas les Ă©tudiants aux cheveux longs !), ou en lançant des ananas !
On combat en utilisant les boutons du pad de la façon suivante : Y pour les poings, B pour les pieds, A pour un spĂ©cial, X pour sauter (certains persos effectuent des double-sauts) et L ou R pour se mettre en garde. On obtient des coups spĂ©ciaux en appuyant sur un bouton en maintenant une direction ou en pressant plusieurs boutons simultanĂ©ment. C'est simple et abordable pour ceux qui ne maitrisent pas les manipulations Ă  quart de tour. Mais c'est aussi assez lourd (le bouton pour sauter : beurk !) et les possibilitĂ©s sont vite limitĂ©es. Il n'y a pas de combos ni de stratĂ©gies particuliĂšres. Les combats sont vite assez confus et la dĂ©tection des collisions assez laxiste. Techniquement, l'animation est lente et peu dĂ©taillĂ©e, les graphismes grossiers, mĂȘme si on reconnait sans peine les personnages, et les musiques ne font pas honneur aux mĂ©lodies dynamiques de l'anime.
Bref, ce Ranma n'est pas un bon jeu. Pourtant, je le trouve presque moyen parce que les personnages et leurs coups sont amusants et qu'on peut toujours se faire quelques parties sans se prendre la tĂȘte. Mais le fait que j'aime beaucoup le monde de Ranma doit jouer car, si on remplaçait ces hĂ©ros charismatiques par des combattants bidon, j'en penserais sĂ»rement pas la mĂȘme chose ... ah bin justement ! Figurez vous que l'annĂ©e suivante, le jeu est Ă©ditĂ© sur le marchĂ© amĂ©ricain par Irem sous le nom de Street Combat, avec une refonte totale de ses graphismes, sprites et dĂ©cors. Les gens du marketing, apparement mal informĂ©s de la popularitĂ© des oeuvres de Rumiko Takahashi qui grandit doucement mais sĂ»rement en occident, ont dĂ©cidĂ© de remplacer nos hĂ©ros trop japonais Ă  leur gout par des baltringues bizaroides absolument RIDICULES. Design atroce et couleurs mal choisies sont au menu avec un robot, un ninja, un soldat, un blondinet ... c'est du grand n'importe quoi ! Le vous laisse apprĂ©cier les screenshots ...

Verdict :

MEDIOCRE (mauvais dans le cas de Street Combat ...)